








Roman traduit de l’anglais par c2balibari & Thyio.
126 pages – 127 x 203 mm – 19€
PARUTION : novembre 2025
Un professeur d’université solitaire, dont l’un des membres a été remplacé par une prothèse intelligente, est amené à s’intéresser à l’apparition d’un artefact inexpliqué chez un cobaye humain soumis à une IRM cérébrale.
Tout droit sorti des méandres cérébraux d’un neuroscientifique inventeur de mots, L’artefact nous entraîne, au gré d’une enquête-évocation néo-futuriste, à la recherche de la nature des choses au gré d’un imaginaire à la beauté étrange, dont jaillissent à l’improviste des éclairs d’humanité foudroyants.
L’artefact déborde d’intelligence. On y trouve des idées fraîches, dynamiques, inattendues qui, pratiquement à chaque page, nous obligent à réfléchir. Il fourmille d’éclairs de génie sur le nomadisme professionnel et vital (« une terre sur laquelle ceux qui s’installent dans un lieu ou une idée ont déjà été vaincus »), la post-métropole, le sexe avec des machines ou à travers elles, la mutation corporelle par le biais de prothèses et de nouvelles technologies, l’intelligence artificielle ou le genre même de la science-fiction dans lequel s’inscrit le livre (« La possibilité qu’un cerveau humain infecte involontairement une machine n’est presque jamais envisagée, bien que toutes les machines que nous connaissons soient en quelque sorte infectées par l’humanité »). De la vraie science — l’auteur est expert en neurosciences — de la fiction et, peut être contre toute attente, de la pRoésie.
Le problème n’est pas d’observer “ l’impossible ”, c’est-à-dire un événement dont on a envisagé la possibilité mais dont on estime la probabilité à 0. Le problème apparait plutôt lorsque l’on observe un événement dont on ne soupçonnait même pas l’existence auparavant ; c’est ce qu’on appelle le problème de la “connaissance non anticipée”
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